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Diplômée de l’Ecole d’Art de Lausanne, Christine Isperian-Matthey pratique d’abord le métier de graphiste pour des institutions artistiques comme le Ballet Béjart ou l’Orchestre de Chambre de Lausanne.
Dès 2014 elle se consacre exclusivement à son travail artistique. L’adresse de son site: christineisperian.ch.
Elle utilise d’abord le textile et réalise un drapeau suisse fait de tissus du monde entier qui sera installé au palais Fédéral à Berne. Avec ce matériau elle réalise ensuite des sculptures faites de courbes fluides et colorées qui nous plongent dans un univers organique.
Cet univers prend forme de la même manière dans ses dessins. Ils trouvent leurs sources dans la décantation de formes végétales observées et de formes corporelles imaginées. Entre les règnes animal et végétal pas de distinction, mais un continuum dans lequel les projections se confondent. Une figuration qui nous met en lien avec le vivant qui nous entoure.
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Il s’agit d’abord de réaliser un fond très dilué en peinture acrylique. Une sorte de bain primordial dans lequel les formes se déplieront. De cette manière nous nous réancrons dans la biosphère. Nous appartenons à la nature et faisons partie de son écologie; et à trop vouloir la surplomber ou l’exploiter, nous la dévastons.
Par la suite, les crayons de couleur traceront des formes qui se déplieront, s’engendreront les unes les autres. Le dessin est fait de structures striées comme des muscles et de formes contenantes pour les envelopper. La femme est un sujet récurant dans les dessins, elle y est valorisée, voir divinisée.
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Cette série de dessins est à associer à ceux réalisés il y a une vingtaine d’années. Des dessins également de formes organiques mais exclusivement de couleur bleue. A ce moment là, de ces dessins avaient été acquis par la Collection de l’Art Brut de Lausanne les jugeant à la fois singuliers et expressifs.
Christine Isperian-Matthey expose dans divers lieux en Suisse et en France, notamment à la Ferme des Tilleuls de Renens, la Ferme Asile de Sion, la galerie lausannoise Richterbuxtorf, au Musée romain de Vidy, au Chuv, au Cabanon de l’université de Lausanne, à Textimus de Zug, au festival Sarabandes en Charente Maritime, au festival du lin en Normandie et à la galerie 7 à Lyon.
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